De fines nervures blanches irriguent nos cartes routières, elles incarnent une certaine forme de lenteur parsemée de virages, villages et hameaux dispersés. Sillonner ces routes des années durant offre pourtant un visage contemporain de la France, à travers ses âmes et ses pays. Des voies qui permettent de relier les différents points d'un chemin autant photographique que documentaire.
L'hexactitude du geste
Un tour de la France par ses pays avec des séries thématiques, généralistes ou issues de rencontres avec des artisans. Le cœur des routes blanches est là!
Un tour de France de l'artisanat, vous trouverez ici des infos sur le projet et le livret d'expo. Les images sont intégrées dans les portraits de pays, ci-dessus.
A la recherche des devantures de bars abandonnés. Entre bâtiments entiers ou façades resserrées, deux séries bien trop étoffées.
Des séries diverses et variées glanées selon les envies, une vision plus thématique des routes blanches .
Sans idée d’exhaustivité, ces séries ont en commun d’offrir une vision diverse et variée de l’hexagone. Leur complémentarité pourrait se caractériser par des éléments socio-géographiques récurrents ou par le choix d’une période de travail restreinte à dix années, soit une "fin" voulue pour 2025. Cela dit, il est tout à fait possible d’envisager les routes blanches comme une successions d’errances inspirées par les mots de Julien Gracq: « si le résultat n’est pas tout à fait probant, je m’en console, en me persuadant que le tout se reflète un peu dans chacun des fragments qui le composent, et que ces notes ne s’arrangent qu’assez mal de compartiments » Introduction, Les carnets du grand chemin, Corti, 1991