​Ces diagonales font comme le vent, elle ondulent, se tordent, soufflent, se reposent puis repartent de plus belle. Elles traversent les pays avec vigueur ou tendresse, faisant fi des pics, forêts ou grottes et finissent par se ficher dans les méandres d’un ruisseau ou au somment des toits. 
Impulsions libres, elles occupent le photographe, son imaginaire, pour une semaine, un mois, un an. Parfois elles se font oublier, s’endorment ou se perdent alors que d’autres sont comme un bise légère, toujours nichées dans un coin de la tête. 
Si un jour, passées ou présentes, elle surgissent dans le chaos du web ou sur un pan de mur toujours elles persistent vent debout tel le fil conducteur des routes blanches.

On retrouve dans ces diagonales des thématiques transversales à plusieurs pays. Elles soutiennent les deux projets de fond que sont les portraits de pays et l’hexactitude du geste en offrant des points de comparaison immédiats entre différentes régions naturelles.
Elles se sont étoffées au fil des années et des pérégrinations, la plupart sont toujours en cours. En voici une sélection, toujours à même d’évoluer au grès du vent.