top of page

La mobilité géographique sous-tendue par le projet et les kilomètres parcourus ont fait des façades d’anciens débits de boissons un sujet de fond des routes blanches. C’est en quelque sorte la diagonale en gras, celle qui traverse le projet en long, en large et en travers.
Spontanée, travaillée frontalement, la série s’inscrit sur fond de désertification des villages, centres-bourgs et de repli sur le chez-soi. 

Il y a quelques décennies chaque commune abritait un, voire de nombreux, débits de boissons. À Fay-sur-Lignon, en Haute-Loire, une quarantaine de cafés cohabitaient pour une population qui n’a jamais dépassé les mille cinq cents habitants. Depuis ces années fastes, les habitudes ont évolué et aujourd’hui moins de 30% des municipalités hexagonales accueillent encore un bistrot.

Certaines façades portent toujours les marques d’une époque où le bar était le poumon social du village, du quartier ou de la rue. C’était aussi pour beaucoup personnes l’occasion de trouver un endroit chauffé et salubre. On est  alors amené à se demander si l’absence de bars ne nuit pas à la vie sociale.

Café-passé

Café-passé, les expositions et ressources documentaires

Lexos 82.jpg

© 2022-3790 / Images, textes, webdesign: Christophe Spiesser // Branding: opdesign.graphics

bottom of page